Strange Katy

I)

HeavenField était paisible ce matin de mai. Comme touts les autres jours,ce fut la cuisinière la première levé. Puis ce fut une tête rousse qui pointa son nez dehors. La jeune fille âgée d'environ douze ans était aussi ponctuel qu'a son habitude. Habitant depuis toujours dans le pensionnat, la jeune orpheline avait depuis toujorus cette soif de voir le soleil se levait puis redescendre dans les enfers pour revenir le lendemain. C'était une renaissance sans fin qu'elle voulait imiter. Chaque obstacle ne serait qu'un élément de plus qui l'aiderait à renaitre. Comme chaque matin, la fillette déjà plus que mature pour son âge, grimpa sur la statue représentant le directeur pour apercevoir la colline depuis laquelle le soleil apparaissait, beau et resplendissant comme à son habitude. Il était tout de pureté et de courage.
La fillette, une fois le soleil levé, se dirigea vers la cuisine voir la seule personne qui semblait la comprendre en ce bas monde. Elle se faufila dans la cuisine ombre parmi les ombres et se planta devant la cuisinière d'un âge moyen affairait à beurrer des tartines rondes. Un petit raclement de gorge fit comprendre à celle-ci que son petite amie était là. Elle ne sursauta pas, habituée au silence des pas de son invité.

_ Kathleen.

Kathleen, comme elle devait réellement s'appelait, n'avait jamais aimé ses prénoms et en avait fais un autre avec les initiales. Elle avait décidé de se présenter ainsi devant les personnes qu'elle rencontrerait. Mais la rencontre avec la cuisinière était plus vieille et la roussette n'avait pas osé lui dire qu'elle avait "changé" de prénom. Aussi, elle était la seule personne autorisé à l'appeler Kathleen sans que celle-ci ne se fâche. Katy s'approcha et posa ses petite mains sur le rebord de la table, elle était plutôt petite et devait être sur la pointe des pieds pour que sa tête ne dépasse entièrement. Elle posa la même question que tout les matins de sa petite voix fluette.

_ Tu a été dehors hier ?

La dehors. La chose qui intrigué le plus la petite orpheline. Jamais, elle n'avait mis un pied en dehors du pensionna, elle ne connaissait du monde extérieur que les dires et les ragots. Sa soif de liberté et de connaissance lui soufflait chaque jours de s'évadait et d'aller voir. Plusieurs fois, elle avait essayait de se faufiler entre les grilles, sa taille menu lui permettant de glisser entre les barreau de fer forgé. Chaque fois, une poigne de fer l'avait ramené à l'extérieur lui martelant que c'était dangereux et plein de .Mais elle s'en fichait chaque fois un peu plus. Elle voulait tant savoir. Alors chaque jours, elle demandait aux gens s'ils étaient sorties et de lui dire ce qu'il avait vu, touché sentie.

_ Non, je ne suis pas sortie. La terre est devenue trop dangereuse pour que je sorte seule.
_ Raconte-moi
_ Encore ? Si tu veux.

C'était peut-être la millième fois que Katy entendrait cette histoire, mais ce n'était pas important. Elle connaissait chaque mots, chaque virgules mais voulait l'entendre encore. C'était comme un conte qui vous expliquait la liberté, comme une musique qui sonnait chaque fois différemment à vos oreilles, c'était magique. La femme lui raconta comment l'argent avait changé les hommes, comment ils étaient devenu , comment un homme encore sain d'esprit avait fondé cette endroit pour que tous les enfants soient protégés de la folie meurtrière qui avait pris la planète bleu. Elle conta à quoi ressemblait la terre, comment les puissances de ce monde cherchaient depuis des années un moyen d'enrayer le mal. Elle expliqua les espoirs fondés en une association de scientifiques qui travaillaient jours et nuits.

_ D'ailleurs, il paraitrait qu'ils ont trouvé quelques chose. Mais les informations sont minces et la communication quasiment inexistante. Impossible de réellement savoir.

Katy ouvrit de grand yeux. Est-ce possible que les hommes redeviennent gentils et que la terre redeviennent sûr ? Elle n'espérait que ça depuis qu'elle savait le sens du mot liberté. Elle pourrait peut-être sortir de cette cage en or pour voir la vrai vie, le dehors. Elle quitta la cuisinière après un bref salue et courut avoir le directeur qui comme tout les matins se promenait dans la cours pendant que, un à un, des enfants de tous âges sortaient des dortoirs et retrouvaient leurs camarades. Katy se jeta presque sur l'homme aux cheveux poivre et sel pour lui annoncer la nouvelle. L'homme d'un certain âge sourit et lui appris que c'est lui avait prévenu la cuisinière. La fillette s'empourpra et lui demanda quand le "machin" serait efficace et qu'elle pourrait sortir.

_ Bientôt...

La réponse trop évasive au gôut de l'enfant la dérangea. Pourtant, elle sourie, remercia et se dirigea d'un pas calme vers d'autres petites filles. Avant d'arriver à leurs hauteur,Katy tourna des talons et alla s'asseoir sur un banc. Elle se cala bien au fond, empêchant ses jambes de toucher le sol et regarda les autres. Elle laissa son imagination vagabonder en silence. Elle regarda les petites filles qui jouaient sans connaitre le dehors et à quoi il ressemblent. La petite rousse n'aimait pas beaucoup les gens et n'avait pas d'amis dans ce pensionnant; Réputé pour son intelligence et pour avoir toujours le nez dans un livre, elle laissait les gens pensait ce qu'ils voulaient. Elle préférait la solitude.
Dans les minutes qui suivirent, un gros camion aux couleurs pastels fit son arrivée devant les grandes grilles de HeavenField. Le directeur sourit et sortit une grosse clef de sa poche pour ouvrir la porte et laisser le camion finir son arrivé. Celui-ci se gara au milieu de la cours étonnant les plus petits qui n'avaient des camions que dans les livres pour enfants. Katy, elle, en connaissait déjà tous les fonctionnements grâce à ses interminables soirées lecture. Une dizaine de personne toutes habillées de blancs en sortirent et se dirigèrent vers le directeur. La jeune rousse essayant de comprendre leur conversation, mais ne réussi à en avoir que des brides.

_ Animal...Sans danger.... Merveilleux ! .... Tour le monde ?....Un essai.

Rien de bien compréhensible.Ces hommes parurent étrange à la fillette qui les dévisageant et remarqua qu'ils avaient tous un animal près d'eux.Un oiseau pour l'un, un chien pour l'autre... Katy n'avait jamais vu de vrai chien. Elle resta bouché devant la beauté de l'animal et finit par s'en approcher sans plus rien entendre d'autre que la respiration bruyante de l'animal. L'homme contre qui s'appuyait le chien la regarda et fit un signe aux autres. Imperceptiblement le directeur tiqua, mais accepta. C'était des gens de l'Etat, c'était eux qui décidaient. L'homme au chien de pencha vers Katy et lui demanda si elle aimerait avoir elle aussi un animal. Sa voix était chaude, il était confiant et sur de lui. La petite acquiesça avec un petit sourire timide. Il lui tendit sa grande dans laquelle une minuscule main vint se perdre. Il dirigea la fillette à l'intérieur et lui demanda d'avaler deux bonbons.

_ Je sais ce que c'est et c'est pas des bonbons.

La voix chaudes de l'homme lui rappela que c'était nécessaire pour avoir un animal. Il lui dit aussi qu'elle aiderait à ce que le monde soit meilleur, à ce que les gens ne soient méchants. Bien que méfiante, son envie de liberté pris le dessus et elle avala les pilules. L'homme le fit penchait en avant puis plus rien...



Katy se réveilla dans sa chambre qui n'était pas plus grande qu'une alvéole dans une ruche. Elle posa sa main sur sa nuque et sentit qu'une cicatrice filait le nom de sa colonne vertébrale. Des courbatures pleins les jambes, elle n'eut pas la force de se lever. Elle se redressa en s'appuyant contre le mur. Une fois, assise elle constata qu'il y avait une petit animal blanc sur son lit. Une martre ? Un petit blaireau ? Un furet ? Rien de tous ça. La petite fouine ouvrit les yeux et se dirigea vers elle. Soudain des mots résonnèrent dans sa tête. Katy comprit que c'était la petite fouine qui lui parlait. Voilà la particularité de cette bestiole.

_ Comment t'appelles-tu ?

Mentalement la fouine blanche lui indiqua qu'elle n'avait pas de nom. La rousse choisit de lui donner son troisième prénom Téa. A partir de cet instant, un pacte fut sellé entre ces deux êtres liées jusqu'à leurs mort. Katy et sa conscience surement défectueuse, seraient amies. Commença alors la période la plus heureuse de la vie de la jeune fille. Tout n'était qu'amusement avec sa comparse.

Kathleen Angel Téa Yna avait bien grandi depuis que sa conscience avait pris place à ses côtés.Elles avaient grandi et muri ensemble étant chacune la parfaite réplique de l'autre. Téa n'avait jamais rien interdit à Katy, parfois elle lui avait conseillé de s'arrêter, mais aucun ordre direct n'avait été prononcé. En même temps, la petite rousse ne cherchait jamais à poignarder ses camarades, mais plutôt à les éviter. Elle s'était construite une image de solitaire qui donner parfois du fil à retordre au directeur. Il la sermonnait parfois :

_ Katy... Sois plus ouverte. Tu ne récoltera rien comme ça.

Elle ne récolterais donc rien et s'en souciais guère. Elle avait au moins la certitude d'être tranquille pour pouvoir lire ses livres d'un niveau remarquable avec son animal sans être dérangé par un importun. Peu se risquait à aller la voir quand il savait de quoi elle était capable. La toujours aussi petite rousse avait acquis un caractère bien trempés qui était en totale opposition avec son apparence frêle et son visage charmeur. Quand elle décidait qu'elle voulait être seule, la première personne à lui adressait la parole récoltait un flot de nom d'oiseau et d'adjectif vantant son appartenance à la catégorie des idiots.Peu de toute façons n'allait lui parler, trop intimidé par la force et l'assurance sauvage qui émanait de son corps. Une aura presque palpable s'étendait sur tout son corps.

Katy venait de fêter ses dix-sept ans et son envie de liberté n'avait pas faibli. Elle n'avait pourtant eu l'occasion de sortir que quelques fois. La terre avait beau voir trouvé son équilibre, le directeur préférait quand les enfants se trouvaient à l'intérieur des grilles en fer forgé qui entouré HeavenField. Mais tout cela était finie, tous cela serait bientôt derrière elle. Ce jour là et ce jour-là enfin, elle quittais le pensionnat laissant à qui les voudrait son statue de seule orpheline.

_ Katy... C'est triste de te voir partir, mais c'est avec honneur que je te donne ton diplome et que je te laisse prendre ta valise pour aller monter dans ton train. Car, oui, ajourd'hui tu nous quitte pour aller faire honneur à notre pensionna dans une université.

Le discours solennelle du directeur aurait presque tirait une larme à la jeune fille, si elle n'était pas aussi pressé de se sauver pour vivre le grande vie. Elle attrapa sa valise, laissa Téa monté sur son épaule et elle partit sourire aux lèvres sans se retourner. Elle ne regrettais personne, mais ne renierait rien. Elle serait toujours la petite Katy qui se levait aux aurores pour voir le soleil se lever. Aujourd'hui encore, elle vouerait presque un culte au soleil et sa renaissance quotidienne.
Dans le train, elle observa celui-ci descendre sur son axe pour aller se cacher sous terre et finit par s'endormir avec les bercements du train et les bruits réguliers des essieux.

¤

Depuis une semaine déjà, Katy avait posé sa valise dans la grande université. HeavenField ne lui avait pas manqué une seule fois. La première chose qu'elle avait remarqué quand elle était arrivé, c'était lma bibliothèque, plus grande que toutes celles qu'elle avait pu voir ou imaginer. Pendant de longue minutes, elle était resté bouche bée devant la grandeur de l'établissement.

7,8,9 dans mon panier neuf

N'importe ce qui arrange le plus.
Oui je n'avais pas mis les trèfles, car je en savais pas encore ce qui collerait le mieux. j'hésitais entre trèfles et piques.

Valide donc