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 Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]

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Katy Swolf

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MessageSujet: Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]   Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.] EmptyMar 13 Oct - 19:15

MIDI SONNA
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    Après avoir gravit les trois étages sans accordé le moindre regard à tous ceux qu'elle bousculait, Katy poussa la porte qui la menait au toit. Elle regarda le dernier groupe de fille qu'elle avait croisé descendre en riant bêtement. La jeune fille n'avait jamais compris pourquoi elles étaient hilares. D'ailleurs toutes les filles de ce genre rient tout le temps. Peut-être que si elle s'habillait plus court que court, qu'elle buvait, fumait, qu'elle passait plus de deux heures tout les matins dans la salle bain, elle comprendrait. Mais pour l'instant ce n'était pas le cas et cela ne le serait sans doute jamais. Kathleen leva les yeux et détourna son regard des jeunes pimbêches qui descendaient sans soucier du regard inquisiteur qui été braqué sur elle. Elle lâcha la porte qui se referma doucement derrière elle, se dirigea vers un coin qu'elle soupçonnait d'être en béton armé et s'y assit.

    Après avoir plongé une main dans la besace qui l'accompagnait toujours et en sortie un livre plus lourd d'un poids. Il faisait un monologue silencieux sur l'esprit humain, accentuant le fait que l'on soit plus préparé à tuer qu'a sauvegarder. C'était un sujet qu'elle appréciait énormément; L'esprit humain était assez retord et compliqué pour remplir des milliers et des milliers de livres expliquant son fonctionnement. Elle plongeant avidement dans sa lecture sans se soucier d u temps qui passait. Les derniers jeunes gens à se trouver sur le toit finirent par partir laissant la la jeune trèfles seule. Trop plongé dans sa lecture, elle ne remarqua rien, une bombe aurait pu faire exploser le bâtiment qui se trouvait à côté d'elle que Katy ne l'aurait pas vu. Ce livre, elle allait le descendre d'une traite, elle en été décidé.

    Soudain, comme marqué son approbation avec ce livre qui disait que l'esprit humain avait une fâcheuse tendance à ne penser qu'aux mauvaises choses lui rappelant la raison de sa venue ici. Elle maugréa et à regret lâcha le livre qui tomba dans un bruit mat sur la sol. Elle ferma les yeux et essaya de se concentrer. Mais immanquablement ces yeux chocolats revenaient la hanté. Elle qui pendant une semaine avait fuit son contact pour amoindrir la dépendance qu'avait créer ces yeux marrons était revenue à son point de départ. Encore une fois, elle avait choisit un lieux isolé pour lire tranquillement et se concentrer sur quelque chose. Elle avait éviter de fendre la foule la tête haute et s'était fait discrète. Mais non. Il avait fallu la seule seconde où elle avait levé les yeux le voir tourné la tête dans sa direction. Ni une, nie deux, elle avait pris es affaires et était partie énervé contre elle-même et contre le monde entier de lui avoir un infligé un cerveau aussi stupide. Elle croyait être tranquille ici.

    Midi sonna à une horloge qui était hors de sa vue. Instinctivement, Katy leva les yeux pour voir si elle ne voyait pas l'église ou la tour ou se logeait l'horloge, mais non. Elle avait pourtant passé des midis sur ce toit cherchant la tranquillité, mais à chaque fois, elle ne pouvait s'empêcher de lever les yeux. La jeune rousse tourna les yeux vers son sac d'où émergea une boule de poil blanche. Sans se parler, elles se comprirent et Téa retourna somnolait dans la poche qu'elles avaient construite exprès et Katy détourna les yeux. Elle sourit, sa conscience était très "grasse matinée" et elle n'aurait pas de discutions avec avant une bonne heure sans que celle-ci baille à tout vas. Elle allait reposer les yeux sur son livre quand la porte des escaliers s'ouvrit. Quand elle vit qui en sortait, elle poussa un juron étouffé indigne de la bouche d'une jeune fille et baissa la tête écoutant les pas qui se rapprochés dangereusement d'elle.
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Louis Wales
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MessageSujet: Re: Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]   Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.] EmptyMar 13 Oct - 22:02

    Nous arrivons à une approximation de 180 marches pour atteindre ce lieu tant désiré. 180 marches, il faut de la motivation et de la determination pour vouloir les franchir d'un seul coup. Une moyenne de deux secondes par marche, on arrive à un minimum de 6minutes pour y parvenir. Je fais impasse sur les bousculades avec les autres élèves, et je ne vous parle même pas des escaliers franchis en diagonale pour éviter une personne. Encore faut il arriver à garder le rythme de deux secondes, je pense donc qu'on arrive facilement aux 8minutes. C'est du moins le temps qu'il a fallut à Louis. Les mains dans les poches de son levis il avait franchi les marches deux à deux, il gardait sa tête fièrement levée, mais pourtant son regard se perdait sur les marches qui défilaient sous son nez. Des filles l'interpellèrent en gloussant, lui demandant si il avait l'heure, ou bien si il savait où se trouvait la salle de classe, pas la peine de vous mentir Louis était incapable de vous dire ce qu'elle lui avait demandé. Il avait entendu leurs voix, leurs gloussements stupides, leurs questions, mais tout lui avait traversé l'esprit sans y rester. Les mots étaient rentrés comme dans une pièce pour en ressortir à la porte opposée.

    Il y avait bien une voix qui ne faisait pas ce même trajet. Une voix qui entrait aussi dans la fameuse pièce, mais cette pièce est spacieuse et surtout vide, elle y résonne s'y perd, tourne en rond, comme son échos qui ne cesse de rebondire contre les parois, elle semble ne pas trouver la sortie. Louis en est même à se demander si sa souris brune ne percevrait pas aussi cette voix? D'ailleurs, il lui demanda, car celle-ci avait la facheuse manie de toujours se ballader dans l'esprit du jeune homme sans autorisation, elle lui affirma que non, elle ne la percevait pas et que c'était bien normal. Louis avait alors soupiré et enfoncé d'avantage ses poings dans les poches de son jean. Son allure s'était inconsciament accélérée. Où était elle en ce moment? Louis se passa la main dans ses cheveux, peu importe! Il se sentait nul, faible, où était sa froideur naturelle, quand le comédien manipulateur reprendrait il le dessus sur lui ? Il ébouriffa ses cheveux. cette fois ci si il la croise il se montrera plus distant. Oui c'est ça, il la plantera en pretextant un quelquonque rendez vous. Il ne lui sourira pas, mais s'efforcera de la saluer d'une façon pénible. Oui, c'est bon, c'est finis il ne va plus se laisser manipuler par une gamine de 17ans. Et puis pourquoi occupe-t-elle encore ses pensées ? Il pourrait très bien penser à cette blonde au fond du couloir, non? Non, elle à l'air d'être niaise à un point inimaginable. Et alors? Depuis quand Louis cherche une fille intelligente? Les niaises sont plus facile à avoir et à manipuler! Bon alors Louis qu'est ce que tu attends? Tu te décides à aller l'aborder cette cruche? Non pas aujourd'hui, il n'en a pas le courage, et puis il devrait se dépêcher si il veut voir le toit avant qu'il se mette à pleuvoir. Louis s'empressa de jetter un regard à travers une fenêtre, c'est bon le temps n'a pas l'air de trop se modifier, prions pour que la pluie n'arrive pas avant lui. Au moins il serait sûr d'être l'un des seuls sur le toit. Il pourrait ainsi relire le recueil de Rimbaud, et se laisser voyager entre ses vers. Il acquiesca enfin un sourire aux coins des lèvres, laissant apparaitre sa petite faussette. Il arriva enfin au troisième étage, sa petite souris brune un peu secouée sortit la tête de la poche de sa veste. Son petit nez remua et elle fixa Louis de ses petits yeux sombres.

    " Ne me dis pas que tu as comme projet de te sucider ?"

    Louis eut un petit rire, à vrai dire il ne s'entendait pas très bien avec sa souris, il la trouvait trop sévère, et le rongeur le trouvait prétentieux et pas assezsérieux. Louis s'empressa de répondre à sa petite question.

    " Puisque ce n'est que la seule manière de me débarasser de toi, rassure moi, tu ne me suis pas au paradis ?"

    La souris se cacha à nouveau dans la poche, la discussion se termina en pensée, comme d'habitude.

    "Tu es bien prétentieux de croire que tu iras au paradis."

    Louis souria intérieurement, s'imaginant toutes les manières possibles et envisageables de mettre fin à la vie de sa jeune compagne Souricette. Mais celle-ci le rappela à l'ordre, il était impossible de la tuer. Rah cette facheuse manie de lire dans les pensées! Il la zigouillerait c'est sûr! Louis poussa la lourde porte qui donnait sur le toit. Une bouffée d'air frais, vint lui remplir les poumons. Il s'arrêta et projetta son regard sur les toits des bâtiments au dessus des grilles qui entouraient le toit. Il s'y perdit quelques instants et posa enfin son attention sur les allentours. Il se stoppa net, une boule se forma dans son estomac. Ses deux machoires se serrèrent soudainement. Elle était là assise la tête enfouie entre ses genoux, ses cheveux détachés recouvraient en partie son profil. Il n'avait pas besoin de voir son visage pour savoir que c'était bien elle, il reconnaissait sa silhouette, ses cheveux, se besace fétiche. Il arriva enfin à faire un pas, suivit de plusieurs. Il ne dit pas un mot et s'assit à ses côtés. Il acquiesa un léger sourire, oubliant tout ce qu'il avait dit qu'il ne ferait pas;

    " Le sol est donc si intéressant? Je comprends que tu sois interessée par le béton, mais jusque là à franchir 180 marches, c'est de la passion folle!"

    Les mots sortaient tout seul, à partir de maintenant il ne contrôlait plus rien, il allait pouvoir parraitre super à l'aise, comme racconter la pire des bêtises. Il devenait quelqu'un d'autre. Un petit couïnement moqueur se fit entendre dans son esprit, il n'avait pas besoin de mettre la main dans sa poche pour connaitre la source.
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MessageSujet: Re: Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]   Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.] EmptyJeu 15 Oct - 19:24

    La petite conscience banche sortie son museau de la grande poche du sac. Elle couina et regarda autour d'elle. Elle était plutôt étonné d'avoir été réveillé par un grand vacarme il y a quelques secondes alors que là, il n'y avait plus rien. Elle observa Katy qui avait la tête penché vers le sol et qui s'était désintéressée du livre qu'elle était en train de lire. Té comprit que celle-ci ne voulait voir devant elle. Pour en connaitre la raison, elle sortie un peu plus son museau et regarda vers l'extérieur. Elle vit un grand jeune homme qui s'approchait d'un pas qu'elle un peu mal assuré, elle leva sa petite tête pour poser ses petits yeux noirs sur le visage de l'inconnu. Elle poussa un couinement et rentra sa tête dans la besace quand elle comprit. S'en suivit une discutions mentale un peu agitée :

      _ Tu aurais pu me dire qu'il était là. Il est tout près.
      _ Tu dormais petite sotte. Il est tout près ? Merci, je n'avais pas vu...
      _ Mais fais quelque chose !
      _ Comme quoi ? Me levée et partir en courant ? Il me rattraperait...
      _ Il y a d'autre solutions...Bon peut-être pas...Mais...


    Silence radio. Katy allait tourner la tête pour voir pourquoi la petite fouine s'était tut si brusquement, quand elle se rendit compte que pendant qu'elle parlait avec sa conscience il avait continué d'avancer. Elle essaya de se concentrer pour entendre le bruit de ses pas, mais rien. Finalement, elle remarqua qu'il s'était stoppé devant elle. Juste devant elle. Il ne resta pas là et finit par s'asseoir doucement à côté d'elle. Son pauvre petit cœur s'emballa. La jeune trèfle eut toutes les peines du monde à le calmer et mit un moment à retrouver une respiration normal. Comme elle devait se concentrer sur sa respiration pour que celle-ci ne redeviennent pas saccadée, elle ne put apprécier l'humour du jeune homme et la première phrase de la discutions.
    Katy implora mentalement son âme de lui venir en aide, mais celle-ci se borner à rester muette.Elle la maudit et imagina même quelques supplices à lui faire subir si elle ne daignait toujours pas répondre. Mais en bonne conscience défectueuse, Téa l'ignora. Il faut dire aussi qu'elle n'aimait pas particulièrement le jeune homme et sa conscience. Peut-être parce que la sienne était stricte et restait une bonne âme qui faisait respecter l'ordre lors que Téa aurait laissé sa maitresse commettre un meurtre si elle le trouvait utile. Une différence de point de vue critique.Kathlenne pendant ce temps avait mis une petite seconde avant de relever la tête vers son interlocuteur et une autre pour répondre une phrase complétement stupide.

      _ En vérité, j'étais venue lire un livre en paix.


    Elle ne contrôlait plus grand chose et devait réfléchir pour ne pas dire n'importe quoi. le problème c'est que cela ne fait pas vraiment naturel de réfléchir pendant une conversation. Pendant une fraction de seconde, elle se dit qu'elle devait l'éviter pour ne pas retomber dans un état de dépendance désastreuse qui la faisait sourire bêtement, qu'elle prétexterais un rendez-vous ou lui ferait comprendre qu'il la dérangeait. Puis elle releva la tête pour arriver à sa hauteur et tomba nez à nez avec ses yeux transperçant qui lui fit oublié toute ses phrases préfabriqués et ses idées. Elle poussa une mèche de devant son visage et continua d'une voix presque tremblante :

      _ Bonjour quand même. Et puis-je te retourner la question ? Avais-tu l'intention de compter les dalles du sol ou de te suicider ?


Dernière édition par Katy Swolf le Dim 25 Oct - 14:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]   Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.] EmptyVen 16 Oct - 17:01

    Un geste gêné ? Un tic ? Louis n'en avait aucune idée, mais sans réfléchir et inconsciament il se passa la main dans les cheveux, les ébourrifant légèrement, en lui donnant un petit air mal réveillé, après tout c'était ce qui faisait son charme. Il grimaça légèrement à l'écoute de la réponde Katy, était ce une manière de présenter sa présence comme dérangeante? Ou avait elle mélangé ses mots maladroitement? Il ne répondit rien profitant qu'elle ne le regardait pas pour étirer son cou, mal à l'aise. Il aurait très bien pu s'interesser au livre qu'elle lisait, il en connaissait un paquet pour en avoir lu des dizaines, mais là il n'en avait pas envie. Ses doigts s'agitaient, s'appuyaient les un contre les autres, jouaient avec les couturres de son jean, se réchauffaient en se frottant ou se serrant.

    Katy ne perdit pas de temps à enchainer, pourtant les secondes qui séparaient ses deux paroles lui parrurent interminables, un suspens à rendre fou, vous voyez comme si vous entendiez les cloches d'une Eglise et que n'ayant pas de montre, vous tentiez de compter le nombre de coups, mais voila tout semble s'arreter, vous etes pourtant pratiquement persuadés qu'il y en a un autre, mais il ne vient pas, se fait attendre, les secondes sont alors insupportable, êtes vous en retard ou non ? Katy leva soudainement la tête, ses yeux le stoppèrent brusquement dans le mouvement de ses doigts. Comment avait il put oublier ce regard ? Certes il se rappelait des sesconséquences, mais pas à ce point. Louis aurait pu être géné, détournée le regard, baissé la tête, il n'en fit rien. Surement hypnotisé et incapable d'émettre le moindre mouvement. Katy lui a répondu, elle a enchainé. Katy lui balança plusieurs questions qui commencèrent un chemin long et périlleux jusqu'au cerveau du jeune homme.

    Quel abrutis il ne l'avait même pas salué. De toute manière il ne saluait presque jamais, à quoi bon? La poliettese entrainerait un "comment vas tu ?" l'interlocuteur se sentirait obliger de répondre oui qu'il ne le pense ou non. C'était ridicule et inutile. Mais un bonjour, ne faisait jamais de mal à personne, certes. Les machoirs de Louis se dessérèrent quelques peu, elle avait poursuivit la discussion. Réjouissance. Les questions arrivèrent enfin à bonnes destinations, se sucider, lui? Mais pourquoi toujours cette question? Etait ce le lieu des sucides ? Louis parcourut rapidement les lieux du regard, toute la surface du toit était encadrée par d'imposants grillages. Il reposa son regard sur Katy avec un léger sourire aux coins des lèvres. Quoi répondre ? Il pourrait ressortir le copier coller de sa conversation avec sa conscience, mais non ce ne fut pas ces phrases là qui sortirent.

    - Les deux, je pensais me sucider si il y avait moins de 53 dalles, c'est pourquoi je me suis équipé d'un grapin, pour pouvoir escalader les barbelés.

    Tais toi Louis. Tais toi . Quel est le sens de sa phrase, quel est le but ? Aucun, et puis a-t-il au moins une idée du nombre de dalles, et si il y en avait moins de 53? Non surement pas, mais qui sait ? Sa petite souris se décida enfin à sortir son bout du nez. Elle fixa de ses petits yeux ronds Katy en penchant légèrement la tête sur le côtés. Comme si elle l'examinait, à vrai dire la souris fonctionnait un peu comme Louis, mais le jeune homme n'en était plus à cette étape. Elle resta quelques secondes le nez dehors puis rentra à nouveau dans la poche. Louis esseya de rattraper le coup et de détentre l'atmosphère.

    - Il faut l'excuser, elle n'est pas des plus sociable.

    Curieusement la souris ne lui répondit rien, ne lui gougonna rien qui lui donnerait un mal de crâne, rien. Grand silence. Louis tenta d'entrer en communcation avec elle, le ton de sa voix augmenta peu à peu.

    - C'était quoi ça? Tu manquais d'air dans ma poche ?
    - ...
    - Alors je suppose que vu comment tu l'as dévisagé, tu dois bien avoir un avis sur elle, non ? Alors tu la trouves assez jolie pour que j'ai le droit de lui adresser la parole ?
    - Ca va.


    Elle mit subitement fin à la conversation. Louis ferma quelques secondes les yeux tentant d'oublier cette petite discussion pour reporter son attention sur Katy.
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Katy Swolf

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MessageSujet: Re: Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]   Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.] EmptyDim 25 Oct - 15:08

      _ Les deux, je pensais me suicider si il y avait moins de 53 dalles, c'est pourquoi je me suis équipé d'un grappin, pour pouvoir escalader les barbelés.


    Absorbé par le regard du jeune homme aux pupilles qui lui paraissait si lumineuse en étant d'un noir de jais, elle n'esquissa qu'un petit sourire à son trait d'humour. Qu'il ne croit pas qu'il n'était pas drôle, car au contraire, il avait cet humour mordant qui lui plaisant tant. Mais là, elle avait autre chose en tête. Pendant une petite seconde parut une éternité, la jeune fille réfléchie à ce qu'elle pourrait dire. Il fallait que cela ne soit ni trop mielleux, ni inutile et encore moins méchant. De toute façon, elle n'aurait pas la force de lui balancer une insanité à la figure après avoir vu ses yeux et ce léger sourire. Rien que de penser cela, Katy se serait bien giflé d'être aussi faible. Elle n'appréciait pas être en position de faiblesse, s'il voulait il pouvait la manipuler à sa guise et elle n'aimait vraiment pas se sentir si... à sa merci.

    Elle allait ouvrir la bouche pour dire la phrase qu'elle s'était choisit, mais une sourit brune sortir de la poche de Louis dans un bruit de tissu froissé qui attira les regards. Elle dévisagea pendant quelques secondes de silence pesant la trèfle. Assez peu impressionné par sa rencontre avec la conscience du brun, elle ne baissa pas les yeux et sourit faiblement. Même si elles n'avait pu se parler, on devinait une certaine tension entre elles. Katy ne se laisserait pas impressionné par une pauvre sourit et attendit patiemment que celle-ci est finit de la dévisager, de l'examiner. Sans un bruit, la conscience rentra dans la poche et Katy reporta son attention sur ce qui l'intéressait, l'intriguait, la chamboulait : Louis. Celui-ci essaya de détendre l'atmosphère en justifiant l'attitude de sa souris. Mais la jeune rousse avait déjà fait une croix sur l'attitude provocatrice de la souris et répondit en souriant sincèrement :

      _ Elle est alors un peu comme toi. Vous devez à peu près vous entendre, alors.


    Elle repoussa mécaniquement une de ses mèches rousses qui virevoltait et observa l'attitude du garçon. Ses yeux bien qu'ouvert ne regardait rien et il semblait déconnecté. Cela ne faisait aucun doute qu'il discutait avec sa conscience. Katy ne savait rien de la relation qui unissait ses deux êtres et s'en voudrait d'être un sujet de dispute. Si Téa était malencontreusement pour le monde extérieur défectueuse, cela ne pouvait pas être le cas de cette souris. Elle était peut-être strict comme l'aurait du l'être sa propre âme. Quand son interlocuteur ferma les yeux, Katy comprit qu'il revenait avec elle. Elle lui sourit aussi gentiment qu'elle put et passa encore plus mécaniquement que précédemment sa main dans sa cheveux les repoussant en arrière créant une envolé de mèches incandescentes.

    Elle attrapa sa sacoche précieusement se rappela que sa petite fouine blanche y dormait. Et d'une main délicate, elle tira de sa torpeur sa conscience et la plaça sur ses genoux. Doucement, elle caressa le poil soyeux et regarda la boule de poil s'étirait. Si Téa avait déjà rencontré la sourit brune, elle s'était par contre toujours cachée quand le jeune homme venait parlait à sa maitresse. Katy avait donc décida par une rencontre rapide et un peu...tendu avec la conscience de Louis de lui présenter la sienne.



Dernière édition par Katy Swolf le Jeu 26 Nov - 18:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]   Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.] EmptyMer 25 Nov - 16:54

    Ses yeux se posèrent sur le sol, il suivait du regard le join entre les dalles, parcourant le concour des morceaux de pierre comme une voiture roulerait entre les groupes de maisons. Elle tournait parfois longtemps autour de la même maison, empruntant les même rues, et parfois se perdait plus loin, s'aventurant dans d'autres quartiers pour ensuite réaliser une boucle et revenir dans le centre. Ce petit jeu était pratiquement inconscient, Louis ne prêtait pas attention au mouvement de ses yeux, son regard s'échappait peut être, mais sa concentration n'en était pas pour autant inactive. Il analysait, examinait et retenait les paroles de ses interlocuteurs. Mais avec elle. C'était une autre histoire. Les mots qu'elle prononce défilent en boucle dans sa tête, il a le temps de les analyser, et après plus rien. Dès qu'elle séloigne, dès que la sonnerie annonçant le début des cours se fait entendre, il oublie tout. Il se souvient de ce qu'il lui a dit, il se trouve souvent ridicule, mais elle ce qu'elle lui a dit, il n'en a plus qu'un vague souvenir. Pourtant il se concentre, cherche, tente de se rappeler, puis idéalise ses paroles en les inventant un peu, et se sent de plus en plus envahis par ce sentiment de ridicule. Voila sa phrase, sa réponse, elle arrive. C'est alors le plus dur, trouver quelque chose à dire, relancer ou poursuivre la conversation. Dire quelque chose de censer, d'intelligent, sans tomber dans l'excès, ne pas s'en mêler, trouver les bons mots, ne pas bégayer, ne pas crier ou chuchoter. Juste arriver à être naturel.

    - Tu as raison sur un point. On se ressemble. Pourtant notre entente est loin d'approcher l'idéal, Il existe une règle de psychologie qui dit que les défauts que l'on supporte pas chez une personne, sont les notres. Dans notre cas ce sont nos défauts qui se ressemblent. Mais cette règle à ses limites, je ne pense pas être aussi sévère qu'elle.

    Louis avait cette manie de toujours vouloir être en désaccord avec les autres, il était prêt à trouver n'importe quel argument, même si il ne le pensait pas pour ne pas partager la même opinion. Etait ce une manière de s'affirmer? Non, Louis n'en est plus à ce stade, juste une manière d'avoir une discussion interessante, de vivre un débat, d'écouter les arguments pertinants de l'autre, de savoir les accepter mais de savoir aussi les critiquer. Une personne interessante a du répondant et ne se laisse pas bêtement marcher sur les pieds, en étant d'accord avec l'autre pour penser que ça va les rapprocher. Non. Louis ne fonctionne pas comme cela, les filles qui se rangeaient toujours de son point de vue, n'avait aucune personnalité, et c'étaient bien dommage pour elles. Certes il faut parfois être d'accord, sur un gout littéraire, une oeuvre musicale, par exemple, et alors là, quoi de plus beau que de se trouver une réelle opinion commune ? De trouver les même arguments, de vouloir dire ce que l'autre est déjà entrain de dire. ce sentiment si fort d'être sur la même longueur d'onde. Et ce moment là, vaut bien tous les désaccords d'avant.

    Le jeune homme leva enfin le regard, tournant légèrement sa tête dans la direction de Katy, ses yeux furent brusquement arrêtés par une tache blanche située sur ses genoux. Après examination la soit disant tache s'avérait être une boule de poil blanche qui étirait ses petites pattes ornées de griffes. Louis ne put sempêcher d'avoir un petit sourire atendrissant. Cétait donc elle la conscience de katy. Il leva la tête vers Katy, acceptant enfin de voir son visage aux traits fins. Sans vraiment le savoir il lui offra un regard expressif, sombre, un de ces regards rares, qui vous transpercent, qui va chercher toujours plus loin dans vos yeux, qui va trouver cette gêne qui vous fera détourner le regard. Si seuleument Louis avait connaissance des répercussions de son regard, si seulement il se doutait juste de son importance. Si seulement il pouvait l'utiliser d'avantage. Et surtout ne pas le détourner aussi tôt. Il avait ajouté à ça un léger sourire, il était bien présent mais formé que sur le coin droit de ses lèvres, créant ce petit trou que l'on nommait faussette, et qui lui donnait un certain charme atendrissant. Mais bien vite ses yeux se reposèrent sur la conscience aux petits yeux ronds.
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Katy Swolf

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MessageSujet: Re: Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.]   Midi Sonna. [Katy S. & Louis W.] EmptyDim 27 Déc - 16:50

    Toujours avec sa conscience sur ces genoux, Katy n’osait relevait la tête. Elle redoutait plus que tout l’attitude du jeune homme qui lui faisait face vis-à-vis de la boule qui s’étirait lentement. Ces doigts s’agitèrent machinalement dans les poils blancs de sa conscience, ils s’emmêlèrent comme ils le faisaient avec les cheveux roux et fins de la demoiselle. Celle-ci inspira, expira et inspira une nouvelle fois avant de pouvoir détourner son regard du sol. Elle releva doucement la tête pour déchiffrer l’expression de Louis. Contrairement à d’habitude, son visage un peu anguleux n’arborait pas une expression complexe ; il souriait en regardant Téa. Même s’il ne lui souriait pas à elle, Katy rougit un peu et sentit ces joues la brulaient. Elle s’en voulu aussi un peu d’avoir eu peur de la réaction de son interlocuteur, elle aurait du faire confiance aux charmes de la petite fouine. Comme il était peu habituel de le voir sourire ainsi, Katy s’imprégna du visage souriant et si doux de cet homme, elle voulait se rappeler toute sa vie de cette attitude si douce qui avait envahit son visage.

    Maintenant qu’elle savait que la décision qu’elle avait prise, un peu à la légère, de lui présenter l’être intime qui faisait partie d’elle était une bonne décision, la jolie rousse se sentit rassuré. Il n’était pas dans ses habitudes de montrer ainsi la « personne » qu’elle considérait comme une partie de son cœur, aussi elle était contente de ne pas l’avoir dérangé alors qu’ils n’étaient pas si proches. Pas si proches… Ils l’étaient plus qu’elle ne voulait se l’admettre ou que son cœur ne voulait l’avouer car si en apparence elle voulait le fuir, elle l’avait montré exactement le contraire en lui présentant son âme. C’était un peu comme un rite de passage, comme si elle l’avait présenté à ses parents sans avouer qu’il la hantait. Si Téa l’appréciait, elle avait à peu près carte de blanche pour faire ce qu’elle voulait : le fuir comme lui indiquait si consciencieusement sa raison, rester à ses côtés comme lui dictait son cœur. C’était un grand dilemme qui faisait battre son cœur et dont elle n’avait pas conscience. Katy était trop absorbée par le visage qu’elle avait devant elle.

    Il lui fallait aussi répondre, dire quelque chose avant de paraitre idiote. Elle devait réussir à articuler une phrase correcte, non-dérangeante. Elle ouvrit la bouche une première fois et jugea la phrase qu’elle avait préparée stupide. Mais où était passé sa répartie dur et froide ? Pourquoi ne trouvait-elle rien à lui dire sans avoir peur de lui déplaire ? Cette fois, elle ne put s’empêcher de parler devant le silence qui commençait à s’installer entre eux.

      _ Hum. Et bien voilà, je te présente Téa. Je sais que peu de gens donnent un nom à leur âme, mais la mienne est un peu différente. Elle est beaucoup plus humanisé, moins stricte. En un mot, elle est défectueuse. « Tait-toi, arrête ». Elle…elle est étrange. En fait, elle est comme moi. Il faut bien le dire. « Tu dis n’importe quoi ma pauvre Katy ». Je tenais à te la présenter. Je trouve que tu… mérite de la connaitre. « Et en plus, je mens. Pourquoi je ne peux pas me taire ? ». Je… Je… Je vais me taire, je raconte n’importe quoi.


    Katy se mordit la lèvre. Elle avait était envie par un flot de paroles inutiles. Elle se maudit. Louis devait la trouvait stupide et bavarde. Soudain, elle se demanda même pourquoi elle n’était pas encore partie face à une telle idiotie. Habituellement, elle ne se souciait guère des avis des autres alors pourquoi maintenant accordait-elle tant d’importance à quelques malheureuses phrases ? Elle ne savait plus où donner de la tête…
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